Années ’80

Arrivent les nouveaux romantiques 

J’en étais un …

Mouvement loin des gothiques

Terracotta, maquillage, base des yeux surlignée

Looks flamboyants et provocants

Broches scintillantes et époustouflantes étaient partie de mes alliées

De toutes les formes

De toutes les couleurs

Certes créées pour femmes

Mais j’étais loin d’en avoir peur

Des nouveaux romantiques

Leigh Bowery en était le Roi

Il ne pouvait être égalé

Il se permettait

D’être diamétralement décalé

Boy George et Culture Club

Pete Burns et Dead or Alive

Human League … 

Spandau Ballet …  Visage …

Des groupes que j’ai suivis

Tout ébahi

Mimétisme …

Hauts-de-forme, porte-cigarettes d’une longueur infinie, longues cigarettes fines, capes, toujours épanoui par les poudres qui recouvraient mon visage

Et ces broches …

En strass flamboyantes et scintillantes

Après plus de trente ans

J’y reviens …

Elles m’habitent et m’habillent à nouveau

Et comme alors

Aucune crainte

Aucune gêne

De mes provocations

Moi, Icaro, 

En suis au diapason

Et nul ne m’arrêtera

Dans ma soif de lumières

Qu’elles soient diurnes ou nocturnes

Moi, Icaro

Ai besoin de vivre dans ce monde

Normal … pour les personnes spéciales

Spécial … pour les personnes normales

Pendant longtemps, ce monde Dans lequel je vis

Je n’y ai plus ri

Je reviens maintenant

A ma réalité

Qui est loin d’être faite d’obscurité

Laisse-moi jouer

Laisse-moi voler

Laisse-moi

Etre qui je suis …

Que vive la liberté !

Que moi, Icaro, vive !

Et tu verras … 

Il n’est pas trop tard … 

De ce moment funeste 

Toi et moi en arriverons à un moment toujours de festes !

Icaro